Retour sur le Sommet du iPad et le Colloque international des TIC en éducation
J’avais mis de côté le retour que je souhaitais faire sur ma participation au second colloque international sur les TIC en éducation et le second sommet du iPad en éducation.
Commençons par un sentiment ressenti au terme de ces évènements internationaux. J’ai le sentiment que le Québec, sur le plan de l’intégration pédagogique des TIC est en position acceptable. On est devant bien des coins du monde où on en est encore à « informatiser », c’est à dire remplacer les classeurs par des bases de données et les crayons par des claviers, mais on est loin derrière les pays les plus novateurs (nommons ici la Finlande et certaines avancées des États-unis). Bref, on semble bien parti, mais il reste du chemin à faire.
À propos du iPad
La tablette numérique fait de plus en plus son entrée dans les milieux scolaires. C’est en grande partie dû au fameux iPad. Il n’est pas ici question d’argumenter sur le choix de la tablette, de tenter de discerner le meilleur investissement ou prétendre qu’un modèle est meilleur ou préférable. Un peu comme les produits Microsoft ont conquis la sphère bureautique il y a quelques années de cela, le iPad donne le pas à l’égard des tablettes. Ainsi, si le sommet a été intitulé « sommet du iPad », ce n’est pas par favoritisme pour la compagnie à la pomme, mais bien parce que c’est ce qui se retrouve le plus dans la sphère éducative.
Ceci dit, la diversité des ateliers et leur nombre offraient des possibilités d’horaires personnalisés peu communes. Le délicat, était de bien les choisir.
Je ne ferai pas ici de compte-rendu de chaque atelier, en lieu et place, je vous communique ici le lien vers les différentes présentations du sommet et du colloque, n’hésitez pas à laisser aller votre curiosité et téléchargez les présentations qui vous conviennent.
Un peu partout dans le monde, à des rythmes et par des moyens différents, la technologie se taille une place en éducation.
Peu à peu, on assiste à un décloisonnement des savoirs, à sa démocratisation. Le but n’est plus d’accumuler un grand bagage de savoirs, mais de bien l’utiliser, de développer des compétences afin de résoudre des problèmes.
L’accès à l’information et à la formation est en pleine explosion. Les MOOC ( Massive Open Online Courses / traduit en français par CLOM { Cours en Ligne Ouverts et Massifs } ) fourmillent, les capsules pédagogiques et techniques pleuvent, les exerciseurs et simulateurs abondent, les plateformes d’apprentissage en ligne se multiplient (Dokeos, Chamillo, Moodle, etc.), les outils de partage et de collaboration se renouvellent et s’améliorent sans cesse, le téléphone intelligent est dans presque toutes les poches. Bref, on est en 2014. Et vous?
Bien entendu, tous n’en sont pas à se créer une page facebook de classe, mais de petits pas peuvent être faits dans la bonne direction. C’est là l’objet de ma présence et de celle du réseau RÉCIT; aider les enseignants et enseignantes à faire des pas dans la bonne direction, à leur rythme, en partant de là où ils sont pour les amener là où ils souhaitent.
Toutefois, pour qu’il y ait du changement, il faut qu’il y ait la volonté de changement ( la mienne ne suffit pas ).
Je réitère donc ma très cordiale invitation à faire appel à moi pour tout ce qui a trait à l’intégration des technologies pour favoriser les apprentissages des élèves. Souvent, de tout petits trucs peuvent faire une différence.