Catégorie dans Pédagogie

Redécouvrir des bijoux

C’est la refonte du site « Allo prof!« , qui soit dit  en passant est une petite merveille, qui m’a amené à revisiter le site (Amélioration du français) du Centre collégial de développement de matériel didactique (CCDMD).

Ce fut une redécouverte! Bien, très bien fait, gratuit, riche, original, amusant et intéressant bref, une perle que je vous recommande chaudement!

Enseigner à l’ère de Google

Voici un extrait tiré de l’article de Mme Daphnée Dion-Viens


M. Jabob a raconté comment un consultant venu faire une présentation en classe a été déstabilisé après s’être targué d’avoir conseillé le pdg d’une multinationale. Une élève s’est empressée de googler le nom du pdg pour apprendre qu’il s’était fait congédier par son conseil d’administration. «Plutôt que de se dire que les jeunes sont toujours sur Internet, on devrait apprendre à en tirer profit», lance M. Jacob.

Mais la tâche est colossale, reconnaît Martin Bélanger. «Pour les profs, c’est un choc. Les gens qui sont allés à l’école ont toujours connu le même type d’enseignement qui est maintenant remis en question. Même moi, qui ne suis pas très vieux, je n’ai pas appris à enseigner de cette façon. Mais j’ai dû changer complètement ma façon de penser», lance le jeune homme de 30 ans responsable d’un programme axé sur les technologies de l’information.

Étienne Petitclerc, un élève de 16 ans de quatrième secondaire, voit davantage l’enseignant comme un guide. «Il est là pour nous guider à travers ce qu’on apprend. Il agit plus comme un médiateur qu’un informateur en nous aidant à utiliser le Web intelligemment», lance-t-il.

De son côté, Réal Jacob encourage les profs à s’ouvrir à la culture des jeunes. «Lorsqu’on leur interdit l’usage des nouvelles technologies, on entre dans une logique de confrontation et ça ne marche pas. Les blogues peuvent être un moyen simple et efficace de mettre sur pied un carnet d’apprentissage. Il y a 400 millions de personnes sur Facebook, est-ce qu’en éducation, on peut faire quelque chose avec ça?» demande-t-il.

Étienne Petitclerc, qui s’est reconnu dans les propos de M. Jacob, a été ravi de ce qu’il a entendu. «C’est à eux [les profs] de s’adapter à nous et non l’inverse», lance-t-il. Son camarade de classe Charles Brien renchérit?: «Si les adultes s’adaptent à nous, ils vont nous permettre d’apprendre plus et c’est ce qu’on veut.» Êtes-vous prêts?

LIRE L’ARTICLE AU COMPLET